La Motte-d'Aigues
La Motte d'Aigues
La prestation touristique à La Motte-d'Aigues :
S’il est un village qui mérite son qualificatif d’Aigues, c’est bien celui-ci. Le territoire de la commune est traversé par quatre rivières. Situé en bordure de la commune, l’étang de la Bonde est le plus grand plan d’eau du département.
La Motte d’Aigues abrite deux lavoirs mais aussi quatre fontaines. Ce petit village présente de vieilles ruelles étroites et des belles maisons de notables. Les amoureux de gastronomie seront ravis de sa boulangerie aux produits travaillés à l’ancienne mais aussi de ses vignobles classé «AOC Luberon».
Les habitants de La Motte d’Aigues s’appellent les Mottassins.
INCONTOURNABLES :
- Le marché nocturne de juin à août, le jeudi soir.
- L’église St Florentin avec son clocher-mur à deux arcades,
- Le petit temple vaudois (début XXe) en haut du village
- La plaque céramique historique du 500ème anniversaire de l'Acte d'habitation du village.
- L’Etang de La Bonde, lac le plus vaste de la région (32 ha) qui offre rives ombragées et plages de sable.
LES ORIGINES DU VILLAGE :
Complètement déserté pendant la seconde partie du XVème siècle, ce fief a été donné par le Roi René à Fouquet d’Agoult qui décide de créer une réserve d’eau pour le château de la Tour d’Aigues. Mais la Motte d’Aigues, restée inhabitée, et cherche à repeupler les terres. Les seigneurs font appel à des piémontais, adeptes du valdéisme.
En 1545, l’Edit de Mérindol condamne la Motte d’Aigues comme 23 autres villages vaudois du Luberon. Le tout, sous la direction du premier président du parlement d’Aix, le baron d’Oppède, les villages sont pillés, les hommes massacrés ou envoyés aux galères. Il y eut presque 3000 personnes exterminées en 5 jours. Les terres furent confisquées et les biens pillés bradés pour payer les soldats.
VISITE GUIDÉE :
1 L’étang de la Bonde
En 1470 l’étang de la Bonde, un vaste étang est créé par Foulquet d’Agoult pour alimenter les douves du château de la Tour d’Aigues grâce à un aqueduc. C’est le plus grand plan d’eau du département, il est alimenté principalement par la Source du Mirail. Le Château de La Bonde, grande bâtisse jouxtant l’étang, fut le centre d’un domaine viticole établi au XIXème siècle, comprenant 130 hectares de terres, plusieurs métairies (La Ferme du Château, la Petite Bonde, la Félicianne), une colline et l’étang (30 hectares).
Le château à proprement parler est une maison de maître édifiée au bout d’une allée de platanes bicentenaires, prolongée par une aile en retour abritant une chapelle domestique et flanquée par l’élégante tour de l’horloge.
2 L’Eglise Saint Florentin
Les murs remonteraient à la fin du XIVème siècle mais la façade est plutôt du XVIIème siècle, en effet, sur le linteau d’une de ses portes a été gravée la date de 1618.
Comme le village était un foyer protestant important, St Florentin a été transformé en temple en 1560 (juste après la mort du roi persécuteur Henri II), reprise en mains par les catholiques et restaurée au XIXème siècles. Intérieurement, l’église est marquée par des réparations faites à cette époque. A l’extérieur, elle est immergée dans un environnement de maisons.
Trois ans après la révocation de l’Edit de Nantes et la conversion forcée de la totalité des habitants de la Motte (résultat, ici comme à Cabrières d’Aigues et Lourmarin, d’une persécution lente, sans violence, mais implacable) rendent à l’église son rôle. Les «nouveaux convertis» ne fréquentent l’église que lorsque des sanctions pénales les menaçaient ou quand ils souhaitaient se marier, et le mariage fait, ils n’y paraissaient plus de leur vie...
Cette paroisse est de nos jours fusionnée avec celles de Lourmarin et de Cabrières d’Aigues.
3 Le Temple
Le temple de la commune a eu une histoire plus mouvementée.
Un premier temple est réalisé sur l’emplacement du temple actuel (entre 1633 et 1641), puis démoli à la suite des mesures prises par Louis XIV (en 1663).
Après la Révolution on assista au retour de quelques familles exilées à la suite du massacre des Vaudois, alors un nouveau temple est édifié en 1817 avec beaucoup de malfaçons et ne tardera pas à tomber en ruine à la fin du XIXème siècle. Il fut décidé de le reconstruire. Ce fut fait au cours de l’année 1904 et il put être inauguré le 30 juillet 1905.
Malgré la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat, les églises érigées avant la loi de 1905 sont devenues propriétés de l’Etat, qui les prête gratuitement aux églises. Depuis, elles sont entretenues à ses frais. La plupart des églises catholiques, la moitié des temples protestants, le tiers des synagogues appartiennent aujourd’hui à l’Etat.
4 La place sous les cerisiers
Le marché nocturne à la Motte-d’Aigues a lieu les jeudis de début juin à fin août à partir de 18h. Il se trouve sur la place du village près de la Poste. Il y a moins de 20 exposants sur ce marché qui vendent fruits, légumes, vêtements, ustensiles, jouets ou autres produits alimentaires. Venez faire vos emplettes à la tombée de la nuit au son de la musique pour un instant de détente et de convivialité. Une des sorties incontournables du Luberon Côté Sud en été.
5 Les personnalités liées à la commune :
Pierre Joubert, un vaudois de La Motte d’Aigues, exilé en Afrique du Sud où il fonda les villages de Provence, de Lamotte et de La Roque.
Dans les toutes premières années du XVIème siècle, le Luberon, vidé de ses habitants par la guerre de cent ans, fut en effet repeuplé par des vaudois du Piémont italien. Experts en irrigation, ces paysans à la main verte avaient descendu la vallée de la Durance, au fil de la transhumance, pour faire refleurir les collines de Provence, permettant à leurs seigneurs venus d’Italie de bâtir les tous premiers châteaux renaissance, comme Lourmarin et La Tour d’Aigues.
Une partie des vaudois du Luberon réussit à s’échapper pour fuir vers les Cévennes. Une autre partie fuit beaucoup plus tard vers la Hollande, en 1689, après la révocation de l’Edit de Nantes. De là, 180 d’entre eux embarquent sur trois navires à destination de la colonie du Cap, fondée une quinzaine d’années plus tôt. Leur arrivée fait tripler la population de la petite colonie hollandaise. Le quart de ces « huguenots d’Afrique du Sud » venait d’une poignée de villages vaudois du Luberon. Deux de ces vaudois, Pierre Joubert et Jean Roy, ont alors fondé des domaines viticoles mondialement connus, aujourd’hui, dans une Afrique du Sud où 20% des noms de famille blancs sont français.
Gustave Fagniez (1842-1927), écrivain et académicien, était propriétaire du château de la Bonde au bord de l’étang du même nom.
RANDO :
Profitez d'une randonnée au départ de La Motte d'Aigues pour monter sur les crêtes du Luberon. Attention rando difficile. En savoir + (18.5 km - 6h30)
Les habitants de La Motte d’Aigues s’appellent les Mottassins.
INCONTOURNABLES :
- Le marché nocturne de juin à août, le jeudi soir.
- L’église St Florentin avec son clocher-mur à deux arcades,
- Le petit temple vaudois (début XXe) en haut du village
- La plaque céramique historique du 500ème anniversaire de l'Acte d'habitation du village.
- L’Etang de La Bonde, lac le plus vaste de la région (32 ha) qui offre rives ombragées et plages de sable.
LES ORIGINES DU VILLAGE :
Complètement déserté pendant la seconde partie du XVème siècle, ce fief a été donné par le Roi René à Fouquet d’Agoult qui décide de créer une réserve d’eau pour le château de la Tour d’Aigues. Mais la Motte d’Aigues, restée inhabitée, et cherche à repeupler les terres. Les seigneurs font appel à des piémontais, adeptes du valdéisme.
En 1545, l’Edit de Mérindol condamne la Motte d’Aigues comme 23 autres villages vaudois du Luberon. Le tout, sous la direction du premier président du parlement d’Aix, le baron d’Oppède, les villages sont pillés, les hommes massacrés ou envoyés aux galères. Il y eut presque 3000 personnes exterminées en 5 jours. Les terres furent confisquées et les biens pillés bradés pour payer les soldats.
VISITE GUIDÉE :
1 L’étang de la Bonde
En 1470 l’étang de la Bonde, un vaste étang est créé par Foulquet d’Agoult pour alimenter les douves du château de la Tour d’Aigues grâce à un aqueduc. C’est le plus grand plan d’eau du département, il est alimenté principalement par la Source du Mirail. Le Château de La Bonde, grande bâtisse jouxtant l’étang, fut le centre d’un domaine viticole établi au XIXème siècle, comprenant 130 hectares de terres, plusieurs métairies (La Ferme du Château, la Petite Bonde, la Félicianne), une colline et l’étang (30 hectares).
Le château à proprement parler est une maison de maître édifiée au bout d’une allée de platanes bicentenaires, prolongée par une aile en retour abritant une chapelle domestique et flanquée par l’élégante tour de l’horloge.
2 L’Eglise Saint Florentin
Les murs remonteraient à la fin du XIVème siècle mais la façade est plutôt du XVIIème siècle, en effet, sur le linteau d’une de ses portes a été gravée la date de 1618.
Comme le village était un foyer protestant important, St Florentin a été transformé en temple en 1560 (juste après la mort du roi persécuteur Henri II), reprise en mains par les catholiques et restaurée au XIXème siècles. Intérieurement, l’église est marquée par des réparations faites à cette époque. A l’extérieur, elle est immergée dans un environnement de maisons.
Trois ans après la révocation de l’Edit de Nantes et la conversion forcée de la totalité des habitants de la Motte (résultat, ici comme à Cabrières d’Aigues et Lourmarin, d’une persécution lente, sans violence, mais implacable) rendent à l’église son rôle. Les «nouveaux convertis» ne fréquentent l’église que lorsque des sanctions pénales les menaçaient ou quand ils souhaitaient se marier, et le mariage fait, ils n’y paraissaient plus de leur vie...
Cette paroisse est de nos jours fusionnée avec celles de Lourmarin et de Cabrières d’Aigues.
3 Le Temple
Le temple de la commune a eu une histoire plus mouvementée.
Un premier temple est réalisé sur l’emplacement du temple actuel (entre 1633 et 1641), puis démoli à la suite des mesures prises par Louis XIV (en 1663).
Après la Révolution on assista au retour de quelques familles exilées à la suite du massacre des Vaudois, alors un nouveau temple est édifié en 1817 avec beaucoup de malfaçons et ne tardera pas à tomber en ruine à la fin du XIXème siècle. Il fut décidé de le reconstruire. Ce fut fait au cours de l’année 1904 et il put être inauguré le 30 juillet 1905.
Malgré la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat, les églises érigées avant la loi de 1905 sont devenues propriétés de l’Etat, qui les prête gratuitement aux églises. Depuis, elles sont entretenues à ses frais. La plupart des églises catholiques, la moitié des temples protestants, le tiers des synagogues appartiennent aujourd’hui à l’Etat.
4 La place sous les cerisiers
Le marché nocturne à la Motte-d’Aigues a lieu les jeudis de début juin à fin août à partir de 18h. Il se trouve sur la place du village près de la Poste. Il y a moins de 20 exposants sur ce marché qui vendent fruits, légumes, vêtements, ustensiles, jouets ou autres produits alimentaires. Venez faire vos emplettes à la tombée de la nuit au son de la musique pour un instant de détente et de convivialité. Une des sorties incontournables du Luberon Côté Sud en été.
5 Les personnalités liées à la commune :
Pierre Joubert, un vaudois de La Motte d’Aigues, exilé en Afrique du Sud où il fonda les villages de Provence, de Lamotte et de La Roque.
Dans les toutes premières années du XVIème siècle, le Luberon, vidé de ses habitants par la guerre de cent ans, fut en effet repeuplé par des vaudois du Piémont italien. Experts en irrigation, ces paysans à la main verte avaient descendu la vallée de la Durance, au fil de la transhumance, pour faire refleurir les collines de Provence, permettant à leurs seigneurs venus d’Italie de bâtir les tous premiers châteaux renaissance, comme Lourmarin et La Tour d’Aigues.
Une partie des vaudois du Luberon réussit à s’échapper pour fuir vers les Cévennes. Une autre partie fuit beaucoup plus tard vers la Hollande, en 1689, après la révocation de l’Edit de Nantes. De là, 180 d’entre eux embarquent sur trois navires à destination de la colonie du Cap, fondée une quinzaine d’années plus tôt. Leur arrivée fait tripler la population de la petite colonie hollandaise. Le quart de ces « huguenots d’Afrique du Sud » venait d’une poignée de villages vaudois du Luberon. Deux de ces vaudois, Pierre Joubert et Jean Roy, ont alors fondé des domaines viticoles mondialement connus, aujourd’hui, dans une Afrique du Sud où 20% des noms de famille blancs sont français.
Gustave Fagniez (1842-1927), écrivain et académicien, était propriétaire du château de la Bonde au bord de l’étang du même nom.
RANDO :
Profitez d'une randonnée au départ de La Motte d'Aigues pour monter sur les crêtes du Luberon. Attention rando difficile. En savoir + (18.5 km - 6h30)
Equipements
- Aire de jeux
- Aire de pique-nique
- Bar
- WC publics
- Bibliothèque
- Défibrillateur
- Restaurant
- Salle de réunion
Services
- Animaux acceptés
- Boutique
- Documentation Touristique
- Informations touristiques
- Visites guidées
Dates et horaires
Toute l'année, tous les jours.
Langues parlées
- Allemand
- Anglais
- Français
Tarifs
Accès libre.
Contact
La Motte d'AiguesMairie de la Motte d'Aigues
Parc Sosthène et Irma Reybaud
84240 La Motte-d'Aigues
Tel :
06... > Cliquer pour afficher
04 90 77 62 09
E-Mail : mairie-lamotte.secretariat@wanadoo.fr
Site web : http://www.lamottedaigues.fr/
E-Mail : mairie-lamotte.secretariat@wanadoo.fr
Site web : http://www.lamottedaigues.fr/
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