Le Cours Stassart

Typique des villages provençaux, le cours ombragé de platanes et ponctué de fontaines, de lavoirs et de bancs publics est le lieu par excellence de la convivialité villageoise. Mais cette artère principale est en fait une invention du XIXème siècle. Le besoin de nouveaux espaces à bâtir, I'augmentation de la population, due à I'arrivée massive d'ouvriers et au développement de la station thermale de Montmirail toute proche, poussent le village à s'étendre hors des remparts, devenus désormais inutiles.

La porte Basse :
C'est I'un des derniers vestiges des remparts. Jusqu'en 1760 c’était I'unique porte qui permettait d'entrer dans le village. Plus étroite qu'actuellement, elle était surmontée d'une "gardette" et munie, dans l'épaisseur, d'une grille " la sarrasine " que I'on abaissait derrière la porte en bois et qui renforçait la fermeture. En 1766, la porte est agrandie aux dimensions actuelles en empiétant de part et d'autre sur les maisons des voisins qu'on indemnise. Une porte en bois neuve fut commandée à un maître menuisier, et peu après, on aménagea la petite pièce au dessus du porche en installant une cheminée et des meurtrières. La tour fut surélevée en 1821 pour y installer un campanile en fer forgé et une horloge que la communauté réclamait depuis cinquante ans.

Le baron Stassart (1780 -1854) :
Goswin-Joseph-Augustin baron de Stassart appartient à une famille originaire des Flandres. Sa carrière administrative le mène en Allemagne, en France et aux Pays-Bas. Cet homme, membre de la Légion d'Honneur, baron d'Empire, érudit,
a fondé des sociétés savanres et intellectuelles, et a mis en valeur la station thermale de Montmirail toute proche. Il fut sous-préfet d'Orange puis préfet de Vaucluse entre 1809 et 1810.

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