Exposition Cara/Garanjoud, deux peintres en résonance

La Chartreuse présente cet été deux artistes : Louise Cara et Claude Garanjoud, deux peintres contemporains et au-delà du temps dont la graphie et l’inspiration révèlent des similitudes d’expression et des communautés de souffles. Entre l’artiste d’Avignon et le peintre villeneuvois d’adoption, un pont apparaît. Dans la noirceur du trait, dans la transparence de l’encre, dans les affinités conjointes aux spiritualités. L’occasion de revoir les toiles de Claude Garanjoud (disparu en 2005) dont les œuvres ont été plusieurs fois exposées à la Chartreuse et de découvrir le trait de Louise Cara qui pour cette exposition créé des œuvres en hommage à l’esprit architectural in situ du lieu.

Il s’agit à partir de leurs œuvres rassemblées de souligner l’importance de l’héritage pictural comme une transmission entre génération d’artistes.
L’utilisation commune de l’encre, la singularité de leur tracé – la traduction picturale de leur spiritualité, le dialogue parallèle entre leurs œuvres et la poésie de l’Orient, de l’Extrême-Orient, soulignent leur terrain d’entente. Cette conversation prendra forme
comme une fraternité picturale, au cœur des hauts lieux ancestraux de la Chartreuse sous forme d’un parcours.

Nous pourrons revoir certaines œuvres de Claude Garanjoud, ses toiles libres au bleu outremer décliné de l’intense au transparent, ses encres/portiques en anneau sur papier, exposées au cours d’années précédentes à la Chartreuse.

Pour la première fois, nous découvrirons les œuvres de Louise Cara, à travers son exposition Tracés de lumière, des œuvres grands formats sur toile et sur papier, des traits à l’encre noire japonaise, ou au pigment ardoise, répétés, tracés à la spatule de peintre en bâtiment, en multiple ou en trait unique. Pour la Chartreuse, elle a créé des œuvres en hommage tant à l’esprit architectural et spirituel du lieu qu’à sa vocation contemporaine :
l’écriture.

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